Fofana Baba Idriss

Bert Koenders demande l’actualisation de la liste électorale ivoirienne

Le Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations unies, Albert Koenders, a certifié les résultats des Législatives partielles, notamment celle de deux circonscriptions électorales, hier. Tout en portant un regard critique sur la Commission électorale indépendante (CEI).

17 jours bien comptés. Après les Législatives partielles du 3 février dernier, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, Albert Gérard, a certifié, hier, le processus ainsi que les résultats de l’élection des députés de Facobly et de Bonon.

Selon le patron de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), après l’analyse et la tabulation des résultats des Procès verbaux (PV), les résultats tels que proclamés par la Commission Electorale Indépendante (CEI) et confirmés par le Conseil Constitutionnel, sont conformes à la volonté populaire exprimée dans les urnes. « Compte tenu de ce qui précède, je certifie solennellement que toutes les conditions nécessaires à la tenue d’élections ouvertes, libres, justes et transparentes sont réunies à toutes les étapes des élections législatives dans ces deux circonscriptions électorales, bouclant ainsi le cycle de la certification des élections de sortie de crise en Côte d’Ivoire »

, a déclaré Albert Koenders, le mardi 20 février, au cours d’une conférence de presse tenue à son siège de Sebroko sis à Attécoubé. Il a ajouté qu’« à chaque étape du processus électoral, nous avons pu constater des améliorations au niveau des capacités techniques des Institutions nationales impliquées dans ce processus afin de faire face aux nouveaux défis. Même s’il reste, a-t-il poursuivi, bien entendu, des efforts supplémentaires à faire dans ce domaine ».

S’agissant des circonscriptions électorales de Bangolo, Divo, Koumassi et Issia, il a indiqué que la certification a été faite le 9 mars 2012, après les Partielles du 26 février 2012. « Les quatre autres circonscriptions (Bangolo, Issia, Divo et Koumassi) ne sont pas concernées par cette certification étant donné qu’il s’agit de pourvoir à nouveau des sièges de députés élus qui sont par la suite décédés », a-t-il précisé.

Au dire du Certificateur des Nations unies, à l’échéance du délai réglementaire de recours, le Conseil Constitutionnel a enregistré une seule requête introduite le 8 février dernier, par le Conseil de Séa Jean Honoré, candidat aux élections législatives du 3 février 2013 dans la circonscription électorale N°91 de Facobly. Mais, a-t-il relevé, « le Conseil Constitutionnel, après instruction du dossier, a procédé à son rejet par une décision datant du 14 février 2013 ». Bien qu’ayant salué le processus électoral dans son ensemble, le chef de l’ONUCI a tenu à faire des observations, notamment aux acteurs politiques.

Au Gouvernement et au Parlement, il a souhaité que la CEI soit « mieux adaptée » face au nouveau contexte de consolidation de la paix. Tout en demandant que la liste électorale, quoique fiable, soit « actualisée » afin d’être conforme aux critères standards « d’inclusivité et d’exhaustivité ». Outre cela, Albert Gérard Koenders a reconnu que ces élections législatives constituent un pas décisif dans le processus de normalisation institutionnelle de l’Etat de Côte d’Ivoire. « A cette étape, le peuple et le gouvernement de Côte d’Ivoire achèvent avec succès et dans la détermination, une étape cruciale de son processus de sortie de crise et de consolidation de la paix », a-t-il conclu.

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La réconciliation ivoirienne se joue à la CPI

Contrairement à ce que bon nombre de personnes se disaient. C’est la condamnation de Laurent Gbagbo (pour son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle du 28 novembre 2010, engendrant3000 morts) qui facilitera la réconciliation nationale.

Au dire de l’Expert de Crisis Group, les pro-Gbagbo pensent encore au retour de leur mentor sur la scène politique ivoirienne. De ce fait, ils ne veulent accorder aucun cachet à la réconciliation prônée par le président Ouattara.

« Il est difficile à la direction comme aux militants de prendre la décision de rentrer dans une nouvelle phase de l’histoire du FPI. Cela a tendance à bloquer, un petit peu, la qualité du dialogue que le FPI peut avoir avec le gouvernement et à rendre, certainement, ce dialogue moins fructueux. Si jamais les charges étaient confirmées, et que la date d’un procès était fixé, alors les militants et la direction du FPI seraient obligés de se rendre à la réalité. Là, on aura peut-être un dialogue politique plus facile qu’il ne l’ait actuellement »,

a démontré Rinaldo Depagne. Enfin, le mot est lâché. Une seule chose manque à la Côte d’Ivoire. Après les travaux d’Hercule abattus par le président Ouattara en 18 mois, malgré la crise post-électorale qui a occasionné plus de 3000 morts, il ne reste plus qu’à réconcilier les pro-Gbagbo et les pro-Ouattara. Or, le retour de cette cohésion se joue à la CPI depuis le mardi 19. Ce, jusqu’au 28 février prochain. Pour le moins qu’on puisse dire, si la paix est la denrée la plus recherchée au monde, il apparaît évident que la résolution de l’équation ivoirienne découlera de la sanction de l’ex-dictateur de la lagune Ebrié pour les crimes commis.

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Elections municipales, blocage entre plusieurs partis politiques ivoiriens !

Les deux grands partis politiques ivoiriens que sont le PDCI et le RDR n’arrivent pas à plancher sur la formation d’une liste commune pour aller aux élections municipales du 21 avril en RHDP. Face à cela, l’UDPCI et le MFA, membres de la coalition au pouvoir, ont décidé de faire un choix.

Rien n’a été décidé de commun accord à Cocody. Entre le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Rassemblement des républicains (RDR), il y a blocage. Comme aux Législatives du 11 décembre 2011, les Houphouëtistes iront, certainement, en rangs « séparés » aux élections municipales du 21 avril prochain. Les nombreuses rencontres organisées en vue d’établir la liste commune du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) ont accouché d’une souris. C’est ce qui transparaît du point de presse animé, le samedi 16 février, par Touré Abdoulaye, président de la Coordination RHDP de Cocody, au siège du CPJ sis aux 2 Plateaux.

« En vue de préserver l’esprit de l’alliance houphouëtistes qui nous unit et de respecter notre volonté commune de gérer ensemble la commune de Cocody, en ma qualité de président de la Coordination RHDP de Cocody, j’ai invité les partis frères du PDCI, du RDR, de l’UDPCI et du MFA à des rencontres. Cela, pour nous pencher sur la possibilité d’aller en RHDP aux Municipales avec une tête de liste commune. Mais, notre vœu ardent d’y parvenir n’a pu aboutir faute de consensus entre le PDCI et le RDR. Qui en présentait déjà chacun », a déploré l’honorable Touré Abdoulaye. Le conférencier a tenu a fait lever les équivoques, relatives à certaines langues, qui feraient croire qu’une liste RHDP aurait été arrêtée à Cocody.

« D’ailleurs, a-t-il précisé, nous n’avons reçu aucune onction de nos bases respectives à aller en RHDP aux prochaines municipales, ni aucune instruction, jusque-là, ne nous a été donnée par nos chefs respectifs dans ce sens. S’ils considèrent que cela est possible avec l’accord de la base, nous y allons ». Selon lui, tout devrait se décider en amont avec la base et avec les orientations et les recommandations des hauts responsables des partis alliés.

« Et, non en aval comme certains veulent le faire croire avec des agissements politiques dans l’objectif de troubler la quiétude des militants et des électeurs », a ajouté Touré Abdoulaye, par ailleurs Délégué communal PDCI de Cocody (Nord-Est). Toutefois, le patron du RHDP de Cocody a indiqué que le RDR a choisi la personne de Agbahi Felicien pour conduire sa liste et N’Goan Aka Mathias par la direction du PDCI-RDA. Au dire de Touré Abdoulaye, c’est à ce titre que l’UDPCI et le MFA avaient décidé que la future tête de liste RHDP provienne du RDR ou du PDCI.

« Malheureusement, chacun des deux partis veut assurer la tête de liste. Ainsi, le PDCI qui a choisi le délégué N’Goan Aka Mathias comme sa tête de liste, a constitué sa liste en associant des éminents membres de l’UDPCI de Cocody. A savoir son premier responsable dans la commune, en l’occurrence M. Tiémoko Migeo et la présidente des femmes UDPCI, Mme Dohoun », a-t-il appuyé. S’agissant du MFA, le N°1 de la Coordination RHDP a confié que le parti d’Anaky Kobénan sera « incessamment » sur la liste PDCI que dirige N’Goan Aka Mathias, avant l’ouverture des dépôts de candidature, le 20 février prochain.


Pour Touré Abdoulaye, ces « rapprochements » entre certains cadres des partis frères et des têtes de liste ne suffisent « nullement » à parler de liste RHDP à Cocody pour ces élections. Avant de trancher en ces termes : « Si nous n’arrivons pas à nous entendre, comme aux Législatives, nous allons nous mesurer sur le terrain ».

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Abidjan, une chasse aux chauves-souris a failli tourner au drame

Dans la cours de la Bibliothèque nationale, un tronc d’arbre a crée plus de peur que de mal, récemment, dans la commune du Plateau.
Dans la cours de la Bibliothèque nationale, un tronc d’arbre a crée plus de peur que de mal, récemment, dans la commune du Plateau.

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Des centaines de jeunes, ‘’Gouro’’, (une ethnie de l’ouest de la Côte d’Ivoire), à bord des cars de transport en commun, ont pris d’assaut la Bibliothèque nationale située dans la commune du Plateau, le samedi 19 janvier 2013.

Ils étaient venus à l’invitation de la communauté dont-ils appartiennent pour dit-on rendre un ‘’hommage’’ au maire de ladite circonscription administrative pour ses actions de bienfaisances à l’endroit de ‘’deux Gouro’’ qu’il a pu rendre ‘’célèbre’’.

Mais, avant le top départ de cette cérémonie – qui a véritablement commencé à 14h30 mn – de ‘’reconnaissance’’, on a failli assister à un autre drame, après celui du 1er janvier ayant occasionné la mort de 63 personnes au alentour du stade Félix Houphouët-Boigny.

Seulement, voilà ! Vers 12h 45, au moment où une grande majorité de ces ‘’fêtards’’, c’est-à-dire les jeunes (filles comme garçons) s’adonnaient à une partie de chasse, dans la cours de la bibliothèque nationale, qui abrite de grands arbres, qu’une grosse branche, – accompagnée d’un grand bruit -, s’est fendue ‘’miraculeusement’’, pour se rabattre sur un flan de la clôture mitoyenne à la route.

C’est la débandade dans la cours de la bibliothèque nationale. Les policiers et agents municipaux, commis à la sécurisation des lieux, accourent l’endroit. Heureusement, aucune perte en vie humaine.

Cependant, l’on constate qu’une partie de la clôture n’a pas supporté le choc, et les feuillages de la branche en question ont occupé carrément une partie de la route, juste en face de l’immeuble de la Tour E (cité administrative).

Pendant que des automobilistes se frayaient difficilement le passage, on assistait du coup à une chasse poursuite aux chauves-souris qui avaient du mal à décoller, après leur chute de la branche qui s’est arrachée.

Ainsi, dans tous les sens, les ailes membraneuses de ces mammifères étaient battues à même le sol pour les rendre inoffensifs. Certains policiers se sont même procurer ces ‘’oiseaux’’ à quelques francs pour surement continuer la fête chez eux.

 

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Crise ivoirienne, comment Blé Goudé a été arrêté au Ghana…

L’affaire Blé Goudé continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Des informations de plus en plus persistantes, et non des moindres, font état de ce que l’arrestation du ‘’Général de la rue’’, est l’objet d’un deal qui aurait mal tourné.

Zadi Djédjé, se disant pro-Gbagbo, chante à qui veut l’entendre qu’il n’a pas été acheté par le régime Ouattara. Depuis la chute de l’ex-Président Laurent Gbagbo, incarcéré à la Haye, l’homme a été recruté pour mener à bien les missions du patron des ‘’Grandes oreilles’’ ivoiriennes, en l’occurrence le ministre Hamed Bakayoko. Il ne se passe pas un seul jour sans que le sieur Zady Djédjé ne conduise des campagnes de réconciliation des plus médiatisées sous le pouvoir Ouattara.

Alors que l’arrestation de Charles Blé Goudé ces temps-ci a été considérée comme un ‘’deal’’ par plusieurs personnes. Puisque, certains ‘’Jeunes patriotes’’ exilés au Ghana révélaient dans les colonnes de plusieurs journaux de la place que l’arrestation du président du COJEP, n’en était pas une. Car, selon eux, c’est depuis plus de 6 mois que les tractations étaient en cours avec les services d’Hamed Bakayoko pour le retour du « 1er fils de Gbagbo », qui est Blé Goudé. « Quand Ham-Bak disait que Blé Goudé m’appelle, ce n’était pas fortuit. Il s’agissait des négociations et autres arrangements pour faciliter son retour », disait un pro-Gbagbo, depuis son exil ghanéen.

« Blé la machette »

Mais, les hommes du nouveau régime ont vite fait de jeter ces ‘’allégations’’, en présentant le père de « l’article 125 » devant le Tribunal de 1ère instance du Plateau, trois jours après son arrestation. Mais, au fur et à mesure que les jours évoluent, la vérité commence à voir le jour dans cette affaire. Et, c’est Zadi Djédjé, le « pion » du ministre Hamed Bakayoko, qui embouche la trompette en réclamant la libération de Charles Blé Goudé. En se prêtant aux questions d’un journal proche de Guillaume Soro, ce mardi 29 janvier, Zadi Djédjé estime que « lorsqu’un fils voit son père ou son frère arrêté et emprisonné, ça fait mal ». Et, selon lui, la seule chose à entreprendre comme action, « c’est de demander la libération de Blé Goudé». C’est bien curieux ça!

Tous les Ivoiriens sont convaincus que « Blé la machette » a commis des crimes abominables. Et, le Président Ouattara crie sur tous les toits que le temps de l’impunité est passé. Si cela est bien clair ! comment se fait-il que celui qui manœuvre pour le ministre Hamed Bakayoko puisse réclamer la libération d’un criminel aux mains de la justice ? Celui dont plusieurs dossiers de la CPI accablent. La question mérite d’être posée parce que si c’est un proche d’Ham-Bak qui demande la libération de Blé Goudé, cela suppose qu’il y a anguille sous roche. « Tel qu’on connait Hamed Bakayoko, il ne pouvait pas permettre à Zadi Djédjé de réclamer la libération de Blé Goudé s’il n’était pas consentant », confiait un militant du RDR.

Une trahison ?

Cette thèse paraît vraisemblable dans la mesure où le représentant de Blé Goudé au Royaume-Uni, Nick De Bessou, vice-président du COJEP dans cette partie du monde a rendu sa démission ; parce que convaincu qu’il y a bel et bien eu « deal » au sommet du mouvement créé par le général de la rue afin que Blé Goudé puisse prendre part aux négociations entre le pouvoir Ouattara et le FPI.

Cependant, Nick De Bessou estime que le « deal » a été mal ficelé et aurait tourné en défaveur du patron de la Galaxie patriotique. Sur sa page Facebook, l’homme révèle que c’est Patrice Kouté (président de la Représentation COJEP en Europe) et Joël Poté (président intérimaire) qui ont induit leur camarade Blé Goudé en erreur avec des garanties fallacieuses. Vrai ou faux ? En tout cas, Nick De Bessou croit si bien dire que ses anciens camarades de lutte ont trahi le tout-puissant « Blé la machette » en le livrant au pouvoir d’Abidjan, « les mains et pieds liés ». Mais, comme on le dit, « quand le vin est tiré il faut le boire ». Attendons de voir la suite…

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Après le Mali, des terroristes menacent la Côte d’Ivoire…

Cela fait une semaine que les soldats français sont aux trousses des islamistes-djihadistes sur le territoire malien. Face à la force de frappe de ceux-ci pour les éliminer, les terroristes menacent d’attaquer les pays voisins du Mali.

Ce n’est pas du boucan. La Côte d’Ivoire est dans l’œil du cyclone. L’intervention de l’Armée française baptisée « Serval » à laquelle on assiste depuis quelques jours en vue de déloger les « islamistes rebelles », qui occupent le nord Mali semble vouloir prendre des proportions inquiétantes. En effet, le déluge de feu que lâchent les avions de chasse ‘’Rafales’’, les hélicoptères ‘’Tigres’’ et Gazelles depuis le week-end, dernier, a créé la débandade au sein des groupes terroristes dans leur avancée fulgurante vers la capitale malienne. Ainsi, le lundi 14 janvier, après les frappes aériennes de Gao et Tombouctou, les « guerriers du dessert » auraient décidé de jeter leur dévolu sur les quelques pays frontaliers au Mali, notamment la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Après avoir pris possession de la localité de Diabaly – située à 375 km de Bamako –, plusieurs témoignages concordants recueillis sur place, indiquent que les activistes d’Ançar Dine, du Mujao et d’Aqmi, se livrent à une sorte de propagande de leur ambition  terroriste.

«Ce lundi, avec les haut-parleurs et tracts, les islamistes ont affirmé, à travers des messages qu’ils scandaient en Arabe, Bambara et en Français, qu’après le Mali, la Côte d’Ivoire et le Burkina seront attaqués à leur tour »,

a confié une source. A l’en croire, cette réaction des Islamistes fait suite à la « démarche » du Président de la CEDEAO, Alassane Ouattara, qui milite pour une « guerre de libération » totale du Mali afin d’épargner la sous-région de la menace ‘’Boko Haram’’. Car, au moment où plusieurs personnalités du monde opposaient leur refus à cette probable guerre, le Président Ouattara, a pesé de tout son poids pour amener le Conseil de sécurité de l’ONU à adopter la résolution 2085, autorisant l’envoi d’une force militaire internationale. De ce fait, suite à la demande du Président intérimaire de la République du Mali, Dioncounda Traoré, la France a engagé le jeudi 11 janvier 2013, l’opération « Serval » pour appuyer les forces armées maliennes, qui, deux jours auparavant, avaient pris la vile de Konna, à 70 km de Mopti.

Le Burkina boucle sa frontière…

Dans cette déroute, les islamistes lancent des intimidations à tous ceux qui essayent de prendre part à cette guerre de libération de l’Afrique de l’ouest. Ils annonçaient, d’ailleurs, des représailles sur le sol français. Ne voulant pas se laisser surprendre, la France a enclenché un plan de sécurité ‘’vigipirate’’. Tout comme certains pays de la sous-région ouest-africaine, qui ont décidé de se parer à tout éventualité. C’est le cas du Burkina, qui depuis plusieurs jours, a tenté de sécuriser sa frontière avec le Mali en déployant plus de 1000 soldats. Pour l’heure, même si les soldats ivoiriens sont en train de faire leur valise, « une colonne d’une trentaine d’engins militaires français, escortée par un hélicoptère, a traversé le poste frontière ivoirien de Pôgô (nord) pour regagner le Mali », a-t-on appris le lundi 14 janvier de sources crédibles. C’est dans cette logique que le Président français, François Hollande, en visite à Abou Dhabi, a annoncé, avant-hier, mardi 15 janvier, un renforcement du dispositif militaire français en attendant l’arrivée des forces africaines au Mali.

« Pour l’instant, nous sommes à 750 hommes et ça va encore augmenter (…) pour qu’ensuite le plus rapidement possible nous puissions laisser la place aux forces africaines»,

a déclaré le Chef de l’État français, lors d’une visite à la base navale « Camp de la Paix » où sont déployés des soldats français. Le Président « normal » de la France, devenu pour la circonstance « chef de guerre », a décidé d’aider la CEDEAO. Puisque, selon lui, « le déploiement des 3000 soldats africains va prendre une bonne semaine ». Ainsi, plusieurs pays africains sont prêts pour le combat de la libération du Mali. Pour l’occasion, le Tchad a     décidé d’envoyer 150 soldats. Le Nigeria fournira 600 hommes. Le Niger, le Togo, le Burkina Faso préparent au total 500 combattants. Et, enfin le Sénégal avec un gros contingent de 500 guerriers. Sans oublier que les 150 experts ghanéens spécialistes des techniques armées sont présentement sur le territoire malien. S’agissant de la Côte d’Ivoire, le nombre total de soldat devant participer à cette guerre au Mali n’a pas encore été défini par les autorités militaires. C’est le lieu de rappeler qu’il y a urgence à renforcer le dispositif militaire à la frontière ivoiro-malienne. Car, la menace est à prendre au sérieux.

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Abidjan: des Femmes rendent hommage aux martyrs, la police se mêle…

Une grande mobilisation des femmes s’est tenue le week-end, dernier, à Abobo en mémoire des sept femmes tombées pendant la crise post-électorale. Profitant de l’occasion, la gent féminine a réclamé une femme à la tête de la mairie pour honorer la mémoire des martyrs. 

Grande mobilisation des femmes de la commune d’Abobo. Elles ont battu le rappel des troupes, le Samedi 05 janvier, dans le sous-quartier Banco 2. Vêtues de blanc pour la plupart, de la plus petite mère à la plus âgée, elles sont venues entre 08 heures et 09 heures se « recueillir » au rond point ‘’Anador’’, lieu où les sept femmes sont tombées au champ d’honneur, sous les balles assassines de l’ex-Président Laurent Gbagbo, le 03 mars 2011, pendant la crise post-électorale. Pancartes en mains, avec des écriteaux, tels que :

« Justice pour les femmes martyres d’Abobo »

« Justice pour les femmes martyres égale promotion du genre » ; « Justice pour les femmes martyres égale à une femme à la mairie d’Abobo » ou encore « 30 % de femmes dans les municipalités de Côte d’Ivoire », sont brandies par les plus jeunes filles.

Avec l’arrivée des hommes religieux (imams et pasteurs), voyant l’attroupement de plus en plus grandissant et inquiétant, vers 08h30, la police se déporte sur les lieux pour tenter d’interdire la « cérémonie d’hommage aux femmes victimes d’Abobo ». Le Commissaire du District d’Abobo, Coulibaly Faniassou, estime que la manifestation n’est pas autorisée. Il demande aux femmes de vider le plancher. De chaudes discussions s’éclatent. Les hommes qui accompagnent les femmes, très galants, se mêlent de la partie pour recadrer les choses. Koné Ben fait savoir aux hommes de loi, que les autorités ont été informées de la tenue de cette cérémonie et qu’il ne s’agissait pas d’une affaire politique. Mais plutôt de « décrier le dénuement dans lequel vivent les familles des victimes, puisque n’étant pas prises en charge par le service social de la mairie d’Abobo ».

Bagarre évitée entre FRCI et policier

Le Commissaire de police tente alors de joindre, selon des indiscrétions, le maire. Ce dernier lui aurait demandé de se renseigner si les manifestants avaient une déclaration à faire. Après quelques minutes de conversation téléphonique, le responsable de police demande à voir le discours des femmes. Selon lui, il n’accepterait pas que le discours soit lu. Alors, les esprits s’échauffent. Des FRCI, errant dans la zone, s’invitent à la discussion. Certains d’entre eux, murmurant dans un patois, s’insurgent du fait que pendant les heures chaudes à Abobo, ceux qui ont semé la désolation veuillent vouloir dissuader les femmes. Peu de temps après, tout rentre dans l’ordre vers 10h. Le Commissaire accorde 45 minutes aux femmes, le temps de faire leur prière et dégager. Ainsi, moins de six policiers veillent au grain. A 10h25, les prières œcuméniques commencent au pied des sept silhouettes à l’armature métallique mesurant plus de deux mètre, avant de prendre fin à 10h45. Suite au départ du Commissaire, la porte-parole des femmes, Cissé Kady, entame un speech d’hommage aux morts à 10h55.

« Au moment où nous débutons une nouvelle année (2013), nous les femmes d’Abobo, nous nous souvenons de tous nos martyrs tombés injustement pendant la lutte historique de notre pays, dans sa quête inlassable pour l’instauration de la Démocratie. C’est pourquoi, cette cérémonie est un hommage rendu à nos femmes d’Abobo, qui au même moment ont connu un même destin tragique. Les femmes de Côte d’Ivoire ont une pensée pieuse pour vous. ’’Reposez en paix là où vous êtes et que Dieu le Tout-puissant veille sur vous, qu’il vous accorde le paradis », implore Cissé Kady. Selon elle, le combat pour lequel ces ‘’mères’’ sont tombées n’est pas terminé.

« Ce combat pour lequel vous avez été lâchement arrachées à la vie, continue. Nous, les femmes d’Abobo, unies comme un seul homme, soutenues par nos époux, la classe politique, la société civile, avec la bénédiction de nos sages, sommes déterminées à faire en sorte que cette commune dans laquelle vous avez perdu la vie soit enfin un symbole d’union et de justice pour les femmes de Côte d’Ivoire »

soutient la porte-parole. Avant de conclure qu’elles iront jusqu’au bout, avec la mobilisation des femmes, sous la caution des martyres, pour placer une femme compétente à la mairie d’Abobo, afin d’apporter le changement dans la commune la plus martyrisée.

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Politiciens ivoiriens, entre l’enclume et le marteau !

Les partis politiques sont à l’heure des probabilités. En 12 mois, plusieurs choses se sont passées entre la coalition au pouvoir et l’opposition conduite par le FPI. Mais, si la note apparaît salée pour certains, mitigée pour d’autres, une frange de ces partis politiques peut revendiquer un bilan assez mouvementé.

C’est l’heure des bilans de l’année écoulée. Chez les politiciens, on sait plus ou moins le palier que chaque camp aura atteint, de janvier 2012 – en matière d’organisation, de positionnement – à décembre 2012. Et Si on s’accorde à dire que c’est une coalition de partis politiques, le RDR, le PDCI, le MFA et l’UDPCI, qui revendique le pouvoir d’Etat, sans oublier les alliés du PIT et de l’UPCI, la vérité serait que la majorité de ceux-ci vive la politique entre l’enclume et le marteau.

Aujourd’hui, le citoyen lambda retient qu’il y a deux ténors de la politique ivoirienne qui gèrent les Affaires d’Etat. C’est-à dire, le RDR et le PDCI. Vu le « pacte pré-électoral » signé par les hauts responsables « Houphouëtistes » de ces partis, dont Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié. Et, cela est bien clair. Le RDR occupe la Présidence de la République et le PDCI occupe la Primature, chacun avec des ministères en sus. « Il a fallu une certaine pression pour que la Primature revienne au PDCI-RDA », a révélé un baron du PDCI. Même si, en moins de deux années de magistère, ce parti a connu deux Premiers ministres.

« Ce sont leurs militants qui sont à la tête de toutes des grandes structures étatiques »

Avec le remplacement d’Ahoussou Kouadio par Daniel Kablan Duncan, le 21 novembre 2012. Qu’à cela ne tienne. Au parti doyen de Côte d’Ivoire, la grogne est presque dans le même sens. Certains prétextent que le RDR s’est accaparé de « tout ». « Ce sont leurs militants qui sont à la tête de toutes des grandes structures étatiques », dénonçait récemment un militant du PDCI. Alors qu’au RDR, on fait entendre que « le Président Ouattara ne prend pas de décisions sans consulter son aîné Bédié ».

Du côté de l’UDPCI, les choses allaient bien, lorsque le parti arc-en-ciel avait deux ministres au sein du gouvernement. Pour finir l’année 2012, le quatrième grand parti politique ivoirien a une moisson très maigre. Seulement le président, Albert Mabri Toikeusse, est au gouvernement.

À l’UPCI de Gnamien Konan, un parti qui a surclassé des doyens au soir des élections présidentielles de 2010, on ne se plaint pas. Le « père » de la méritocratie est toujours aux affaires auprès du Président Ouattara pour conduire la fonction Publique.

Cependant, chez le N°4 des Houphouëtistes, le MFA s’est vu arracher, le 21 novembre dernier, le seul poste qu’il revendiquait, depuis la formation du gouvernement le 1er Juin 2011. Chose qui aurait creusé davantage un fossé entre Anaky Kobena et le patron de la coalition au pouvoir. Heureusement, avant la fin de l’année, le Président Ouattara a reconnu, lors de sa visite d’Etat à Koun-Fao, que l’ambiance n’était pas au beau fixe. « Mais, nous nous sommes réconciliés », avait affirmé le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

Tout comme au PIT de l’éminent Constitutionaliste Francis Wodié, qui a démissionné de son parti. Si aucune guerre n’est déclarée avec le principal allié du parti au pouvoir, le bilan ministériel du PIT demeure négatif. Néanmoins, des langues font entendre que « Francis Wodié a sacrifié les portefeuilles ministériels qui revenaient au PIT en occupant la tête du Conseil Constitutionnel ». Vrai ou faux ? En tout cas, pour d’autres, c’est la veillée d’arme dans le camp du premier parti d’opposition.

Le FPI se fourvoie entre dialogue avec le pouvoir en place et libération de l’ancien Président Gbagbo et sa suite. Conditionnant ainsi leur entrée au gouvernement. D’ailleurs, depuis quelques jours, plusieurs mouvements nés des cendres du FPI ont décidé de s’inscrire dans le cadre d’un dialogue républicain. Quand d’autres se focalisent sur la libération de leurs camarades. Un combat qu’ils seraient en train de remporter avec la libération de huit (08) pro-Gbagbo. Ce qu’il permet de dire que les « Bleus », terminent, sûrement, l’année en beauté. Mais, au-delà de tout ceci, il y a la vraie vie de ces partis politiques, qui en dit long sur leur fonctionnement. Où le bilan est à qui mieux-mieux.

Le PDCI se réorganise

Au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), il faut dire cette année 2012, n’a été de tout repos pour le président Bédié. Après avoir fait face à la fronde de certains militants demandant un Congrès pour le renouvellement des instances, suite à la défaite du PDCI à la Présidentielle de 2010 et des Législatives de 2011, le Sphinx de Daoukro, est passé à la modernisation et à la restructuration de son parti cette année avec la création d’une Direction financière, chargée du Patrimoine du PDCI-RDA. Avec en prime, la nomination des jeunes à la tête de cette structure. Puisque, l’homme a demandé que « le PDCI ne doit plus être géré comme une boutique de quartier ». Aussi, le président Bédié a-t-il fait appel à la jeunesse de son parti pour préparer activement le prochain Congrès du PDCI-RDA. Objectif : reconquérir le pouvoir en 2015.

Pour l’heure, il est question de la gestion des dossiers de candidatures aux élections municipales et régionales de l’année prochaine.

Le RDR en pôle position

Au Rassemblement des républicains (RDR), c’était la course au fauteuil. Aujourd’hui, les « enfants » de Ouattara semblent être ressaisis. Dans leur vision de consolider le pouvoir d’Etat, ils ne ménagent aucun effort pour communiquer sur les acquis de leur mentor et répondre du tic au tac à leurs détracteurs. Le RDR, dirigé par Ahmadou Soumahoro, rêve de plus en plus en l’avenir. Qui, profitant de sa position à la tête du pays, fait raser le mûr à ses adversaires. Membres attitrés de l’International Libéral, les républicains se sont vus accueillir le 58ème Congrès de ce courant politico-économique en cette fin d’année 2012, durant une semaine. Après le sursaut aux élections municipales de mars 2001, aujourd’hui, le RDR est craint par ses adversaires face aux élections locales de 2013 à venir. Si ce parti ne sort pas divisé dans le choix de ses candidats, au niveau des Mairies, la plupart des politiciens pensent que le RDR serait en pôle position.

A l’UDPCI, on essaie de survivre

La question financière fait partie des préoccupations de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI). Le samedi 24 novembre dernier, au cours d’un séminaire, il a été demandé aux militants de s’investir dans la gestion financière du parti. Puisque, le Trésorier a constaté que « c’est le président Mabri seul qui finance l’UDPCI ». Il a donc souhaité que le parti soit dorénavant financé par les militants. Et que, chacun puisse s’acquitter de sa cotisation, en mettant la main à la poche. Toutefois, la bataille des Municipales et Régionales s’annoncent fratricides, dans l’ouest montagneux, pour le parti créé par le défunt Président Robert Gueï. Surtout, avec la position de Blon Blaise, qui n’entend pas se laisser marcher là-dessus.

Le MFA entre la vie et la mort

Bon nombre de personnes se demandent ce que devient le Mouvement des forces d’avenir (MFA), cet autre parti des Houphouëtistes ? Un parti qui serait divisée depuis le départ du ministre Legré Phillipe du gouvernement. D’ailleurs, il ne reste qu’un tout petit représentant à l’Assemblée nationale, avec le siège de Cocody tout aussi désert que délabré?

Le FPI à la recherche de ses marques

Le parti créé par l’ex-Président, Laurent Gbagbo, est fortement bousculé depuis le transfèrement de celui-ci à la Haye. Miaka Ouretto, qui conduit la destinée du navire bleu, ne sait plus où mettre la tête. Faut-il se camper sur la libération de Gbagbo et Simone, où se réorganiser pour reconquérir le pouvoir par les urnes ? L’équation est posée. Mais, à y voir de près, le nouveau patron de la refondation a décidé de mettre de l’ordre dans ses rangs. Avec le remplacement de Brigitte Kuyo, ex-représentante du FPI en France, par Hortense Adé Assalé pour, dit-on, redynamiser le parti aux deux doigts.

Le PIT au point mort ?

Après la défaite du PIT aux élections présidentielles de 2010, un séminaire bilan avait été organisé pour donner une nouvelle orientation au parti cher au Pr Francis Wodié. « Pourquoi après 20 ans d’existence, le PIT a-t-il du mal à obtenir l’adhésion des Ivoiriens ? Il s’agit de faire le point des élections générales auxquelles le Parti ivoirien des travailleurs a participé et dont les résultats n’ont pas été fameux (0,29%) afin de voir ce qui n’a pas marché, et comment faire pour rebondir pour que le PIT puisse jouer son rôle dans le paysage politique actuel de la Côte d’Ivoire », s’était interrogé le professeur Kouadio Gogoua Jérémie, porte-parole du collège du présidium du parti. Or, il se qu’aucune solution n’a encore été trouvée.

L’UPCI pleure Gnamien Konan

Gnamien Konan, semble être en difficulté dans la gestion et l’instauration d’une démocratie vraie au sein de son jeune parti, après un an passé au poste de ministre de la Fonction Publique. Il est en proie à des divisions internes. Actuellement, il est clair que le président fondateur de l’UPCI est plus préoccupé à gérer ses tâches ministérielles que de faire front à des querelles politiciennes. Et pourtant, au sein de cette formation politique, beaucoup de militants estiment que sans Gnamien Konan, l’UPCI n’est rien sur la scène politique nationale. A preuve, « on entend plus parler de la Fonction Publique à travers Gnamien Konan que son parti politique, qui est l’UPCI», disait un indécrottable militant.

LIDER, on ne veut rien savoir !

Mamadou Koulibaly ne veut rien entendre tant que la CEI n’est pas réorganisée avant les prochaines élections municipales et régionales de 2013.

FBI


Aéroport d’Abidjan, des documents administratifs partent en fumée

Un incendie s’est déclenché, le samedi 05 janvier 2013, dans le courant de la soirée, à la base aérienne, dans la commune de Port-Bouët (Abidjan).

Les causes de ce feu restent encore inconnues. Mais, selon les informations en notre possession, cet incendie est parti des locaux des bureaux situés au centre de cette base abritant les soldats de l’Armée de l’air ivoirienne. Heureusement,  il n’a pas causé de perte en vie humaine. Cependant d’importants dégâts matériels ont été enregistrés. Puisque les flammes incontrôlables du feu ont ravagé plusieurs documents administratifs desdits soldats.

La promptitude de certaines personnes présentes sur les lieux du drame a permis d’alerter les sapeurs pompiers militaires ivoiriens qui ont pu bénéficier de l’appui des secouristes du camp militaire français Licorne situé à proximité de ladite base. L’effort conjugué des secouristes a permis ainsi de préserver la poudrière des flammes incontrôlables de cet incendie. Qui se serait transformé en une tragédie si cet espace sensible avait été touché.

A cet effet, une enquête a donc été ouverte afin de déterminer les véritables causes dudit incendie. Hier, dimanche aux environs de 13 heures, le feu courait toujours, même si selon les soldats du feu, il a été circonscrit.

FBIYAY


Côte d’Ivoire: Un Journaliste en prison à Danané…

Le Comité Ivoirien de Protection des Journalistes a été informé de l’incarcération de Massoeu Domi Etienne  dit Mass Domi, Journaliste au quotidien Le Mandat, depuis le mardi 18 décembre 2012, à 8h GMT, à la prison du commissariat de Danané,  pour outrage à magistrat.

De source proche de sa rédaction, cette incarcération  fait suite à  »un malentendu » entre le président du tribunal de Danané et le journaliste, qui se s’est déroulé dans le bureau de M. Casmir Yéou, sous-préfet de cette localité de l’ouest de la Côte d’Ivoire.

En effet, se rendant à l’état civil de Danané, sa région natale, pour se faire établir le duplicata de son extrait d’acte de naissance, notre confrère a été prié de se rendre au tribunal de ladite ville, seule compétence a délivré ce document administratif depuis que des fraudes massives sur l’état civil de cette localité ont été constatées après la fin de la crise post-électorale de 2011.

Pour bénéficier de facilité dans la procédure administrative qu’il devait suivre, notre confrère s’est rendu au bureau du sous-préfet de Danané. Après des échanges cette autorité a fait appel au président du tribunal de la ville. Une fois à trois dans le bureau et des discussions, la démarche du journaliste a été assimilée à un refus de se plier à la procédure administrative qui lui a été indiquée. Les tentatives de l’homme de presse de se faire comprendre sont restées vaines et le ton est monté très vite dans la pièce.

Mass Domi a choisi alors de se retirer du bureau du sous-préfet pour faire redescendre la tension. Cette initiative lui a été aussi préjudiciable. A peine a t’il atteint le centre de la cour de la sous-préfecture que des hommes en uniforme se sont saisis de lui avant de l’enfermer dans une des cellules de la prison du commissariat de Danané. C’est dans sa cellule que notre confrère a été informé d’avoir porté outrage à un magistrat. Son téléphone portable lui sera confisqué avant de lui être restitué aux environ de 16 h GMT.

Joint au téléphone, dans l’après-midi de mardi, le sous-préfet  a confirmé l’arrestation du journaliste avant de fustiger son attitude vis à vis du président du tribunal et de sa propre personne. Pour l’heure toutes les démarches entreprises pour la libération du journaliste du Mandat sont restées vaines et Mass Domi passera sa première nuit en prison.

Source: Comité Ivoirien de la Protection des Journalistes


Cuvette sacrée, elle fait des « miracles » en Côte d’Ivoire

 

Voici le liquide ‘’précieux’’ qui fait courir plusieurs personnalités d’ici et d’ailleurs. Photo: FBIYAY

Le département de Prikro (région de Daoukro) regorge de potentialités énormes sur le plan ancestral. Dans l’une de ses sous-préfectures, en l’occurrence, celle de Famienkro où une ‘’cuvette miracle’’, contenant un liquide, fait courir plusieurs personnalités, à la recherche de célébrité. Reportage…

Famienkro. Bourgade située à 25 km de Prikro est presqu’un lieu de pèlerinage aujourd’hui, dans la région de Daoukro. Et, pour cause ? Une cuvette – qui serait – descendue du ciel est en train d’attirer plusieurs personnalités, notamment, des ministres, hommes politiques, footballeurs, artistes et commerçants, à la recherche de célébrité. Une information qui suscite autant d’attention. Nous y avons fait un tour avec un fils de Prikro dans le cadre d’une visite dans des champs d’hévéa.

Il est 10h20 mn. Ce lundi 05 novembre 2012, en route pour le village magique, sur une terre poussiéreuse, le soleil est au zénith. Aucune condition ne présage un agréable voyage. Tant, la poussière asperge les six passagers que nous sommes dans le véhicule. Heureusement, nous sommes à bord d’un 4×4 pour défier les nids de pouls ou autres crevasses. Deux heures de routes difficiles, c’est le temps mis avant d’être accueilli par une population enthousiasmée à l’entrée de l’ancienne cité de la canne à sucre, après la fermeture du complexe sucrier de Sérebou Comoé, il y a quelques années.

La cuvette miracle se trouve sous cet arbre gigantesque où se dirigent plusieurs personnes. Photo: FBIYAY

Si la disparition de l’usine a occasionné le départ de plusieurs fonctionnaires de Famienkro,  la population peut s’estimer heureuse avec la visite de personnes « bien gradées » chez elles. Ce, du fait de la cuvette sacrée qui fait des miracles, à en croire Copa, notre guide du jour. « Chaque jour, des gens viennent pour adorer la cuvette pour que leurs projets se réalisent », révèle-t-il. Après la conférence de presse animée par l’Ingénieur Agronome Adi Kouamé Isac sur l’hévéaculture, le cap est mis sur le lieu de « pèlerinage ». Le chef de village Youssouf Bakary, est au devant des choses. Dans la direction de la grande mosquée de Famienkro, un arbre est remarquable par sa forme et sa taille. « C’est justement à côté de cet arbre que la cuvette est descendue. Un mur a été dressé pour protéger l’endroit et le fermer à clé », indique Aboudou Kouassi Souleymane, responsable d’un groupement de jeunes. Qui précise qu’« à Famienkro, tout le monde est musulman».

En partance sur le lieu, dans les coulisses, on entend dire que les villageois ne laissent pas n’importe qui s’introduire sur le site. « Parce qu’il faut être d’une certaine probité morale ». Vrai ou faux ? En tout cas, le chef de village fait savoir que tout le monde peut se rendre sur le lieu. « Tout le monde y vient. Les ministres, hommes politiques et de grands commerçants ne manquent pas de venir parler de leurs projets à la cuvette. D’abord, ils viennent avec un coq blanc pour faire les promesses. Après la réalisation de leurs vœux, ils viennent remercier la cuvette avec un mouton. C’est l’histoire sacrée du village de Famienkro et de toute la région du Iffou », a rassuré Youssouf Bakary.

Selon lui, Laurent Pokou, le footballeur, a fait un tour sur les lieux après sa blessure. Et, « il a fait une longue carrière footballistique », a-t-il ajouté. D’ailleurs, un jeune du village nous a fait savoir qu’il aurait marié une fille de ce village. Mais, comment une cuvette a bien pu se retrouver dans ce village ? Sans tabou, le chef de village éclaire notre lanterne. « En réalité, ce sont deux cuvettes qui sont descendues du ciel à une heure tardive de la nuit pendant que tout le monde dormait. Et, les gens ont trouvé de l’eau à l’intérieur des cuvettes. De manière mystique, l’autre est retournée au Togo, à Sozaniemango. Où se trouve une partie de nos ancêtres », a-t-il dévoilé.

Chose curieuse, lorsque nous posons la question de savoir à quand remonte l’arrivée de cette cuvette miracle dans la zone, le chef répond : « il y a des siècle et des siècles. Et, moi je n’étais pas encore né. Encore moins mon père qui a vécu plus de 100 ans ». En un mot comme en mille, on peut conclure que l’histoire de la ‘’cuvette miracle’’ n’est pas une nouveauté. Mais, il fallait s’y rendre pour voir… avant d’y croire !

Fofana Baba Idriss (FBI), Envoyé spécial dans la région de Daoukro


Abidjan, un camion tombe du pont et percute un bus

Après l’accident d’un train et d’un gros camion transportant du gaz ayant occasionné la mort de deux vigiles le dimanche 09 décembre dernier dans la commune de Treichville ; Il a fallu un jour d’avance pour qu’une autre scène pareil se reproduise.

Le lundi 10 décembre 2012, aux environs de 6 heures, un accident de la circulation s’est produit sur l’échangeur du pont Félix Houphouët Boigny, au Plateau. Un camion, immatriculé 6461EC01 (pour la cabine) et 6460EC01 (pour la remorque), chargé de fèves de cacao, s’est renversé en percutant la partie avant du bus numéro 7967-3 de la Société des Transports Abidjanais (SOTRA). Informé, le ministre des Transports, Gaoussou Touré s’est très tôt rendu sur les lieux, afin de mesurer l’ampleur de la situation. Il y a eu plus de peur que de mal. Selon la Police, trouvée sur place, l’on n’enregistre aucune perte en vie humaine et aucun blessé majeur.

FBIYAY


Crise ivoirienne, le Libéria livre un puissant chef de guerre

Un chef de guerre libérien impliqué dans des violences en Côte d`Ivoire où des soldats de l`ONU avaient été tués en juin a été arrêté dans le nord du Liberia, a annoncé jeudi à l’AFP le ministre libérien de l`Information, Lewis Brown.

« La police a arrêté Bobby Shappy Julu dans la nuit du lundi au mardi. Il se trouve actuellement à la police où des enquêtes préliminaires sont en cours« , a déclaré M. Brown.

Cet homme, qui figurait sur une liste de dix personnes recherchées par le gouvernement libérien depuis juin après une attaque dans le Sud-Ouest ivoirien ayant fait 18 morts, dont sept Casques bleus nigériens, a eté arrêté à Ganta (nord), non loin de la frontière ivoirienne, et transféré à Monrovia.

Le 17 juillet, le Liberia avait annoncé l`arrestation de trois personnes liées à ces violences. Deux autres s`étaient rendues et une autre avait été arrêtée en septembre. « Bobby Shappy est le principal cerveau du groupe. Son arrestation est très significative« , a précisé une source policière à l’AFP.

L`annonce de son arrestation survient le jour d`une visite prévue à Abidjan de la présidente libériene Ellen Johnson Sirleaf. L`instabilité en Côte d`Ivoire, où diverses attaques menées notamment à partir du Liberia se sont produites ces derniers mois, est considérée par l`ONU comme une menace pour les deux pays.

la présidente du Libéria avec Alassane Ouattara

Le Conseil de sécurité leur a demandé le 17 septembre une meilleure collaboration dans la surveillance de leur frontière commune, afin que les rebelles ne la traversent pas pour trouver refuge dans le pays voisin.

Le gouvernement ivoirien a réclamé l`extradition de six civils ivoiriens arrêtés au Liberia après l`attaque le 13 août d`un poste de l`armée ivoirienne dans la localité de Pekambly, près de la frontière.

Source: AFP


Côte d’Ivoire, la ville d’Alépé attaqué… encore !

Des échanges de tirs entre des éléments des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et des inconnus ont fait au moins un mort, ce jeudi à l’aube, dans le village de Grand-Alépé, situé dans le département d’Alépé (45 km d’Abidjan), a appris l’AIP de sources sécuritaires locales.

« Nous avons été réveillés par des tirs très tôt le matin, entre 3 H et 4 H du matin, et c’est après que nous avons appris que des personnes dont nous ignorons la provenance ont été arrêtés dans le village par les FRCI« , a déclaré un habitant de Grand-Alépé, Adou Yapi Paulain, joint au téléphone par l’AIP.

Le chef des FRCI d’Alépé, le Commandant inza dit « Barbu« , interrogé dans sa base par l’AIP, a indiqué que l’incident est survenu quand ses éléments en faction à Grand-Alépé ont appréhendé « trois individus munis d’armes de guerre ». « Mes éléments ont sommé ces personnes de s’arrêter mais ces derniers ont ouvert le feu contre eux ; après les échanges de tirs, un des assaillants qui a été grièvement atteint est décédé des suites de ses blessures à l’hôpital d’Alépé« , a-t-il précisé.

Ces nouvelles violences surviennent quatre jours après des attaques perpétrées par des inconnus contre les FRCI à Bonoua, ville voisine d’Alépé, qui ont fait deux morts et quatre blessés.

Les populations prises de peur ont déserté les rues à Alépé. Les écoles ont libéré les élèves, et les services publics et commerces avaient fermés leurs portes en fin de matinée, a constaté l’AIP.

Source: AIP


Abidjan, les  »sauveurs » se transforment en  »bourreaux »…!

Machettes, gourdins, projectiles et armes à feu. Ce sont les « engins utilisés » par des syndicats et certains volontaires des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), dans la commune d’Abobo, pour s’opposer aux forces de l’ordre, depuis le lundi 15 octobre 2012. »C’est nous qui l’avions mis au pouvoir, c’est nous qui allions le démettre ».

Ce sont des propos tenus par des populations de la commune d’Abobo, dans le district d’Abidjan, à l’occasion de l’opération de déguerpissent initiée par le gouvernement d’Alassane Ouattara, depuis son accession au pouvoir d’Etat. Et celle qui conduit le travail n’est autre que la ministre de la Salubrité urbaine, Anne Désiré Ouloto (ADO) dit « mami casse tout » ou encore « maman bulldozer« … Les sauveurs se seraient-ils transformés en bourreaux?

FBIYAY