« L’école ivoirienne c’est vraiment triste, ça ne recule pas, ça n’avance pas », dénonçait l’artiste zouglou Fitini dans son tube à succès « Tout mignon » sorti en 2002, l’année où la Côte d’Ivoire a connu une rébellion armée qui l’avait mis à genoux sur tous les plans. 20 ans après, celui qui se fait appeler le « créateur » dans le milieu zougloutique ivoirien n’avait pas eu tort de critiquer l’école ivoirienne.
C’est l’heure de tirer les leçons de ce que nous avons vu et entendu au sujet du viol sur la Nouvelle Chaîne Ivoirienne. Ce sujet si sensible a ouvert la boite de pandore des tares d’une société ivoirienne en panne de modèle. C'est le temps des "maudia" !
Les Ivoiriens sont-ils résolus à aller "chercher la paix" à Yamoussoukro ? En tout cas, 12.000 athlètes et 20.000 visiteurs sont attendus au "marathon de la paix", du 17 au 19 juin 2021, dans la ville natale de l’ancien président Félix Houphouët-Boigny.
Il sera difficile de tourner la page de 2020. Toutefois, on ne peut prédire que 2021 sera meilleure que 2020. Qui a cru un seul instant que 2020 allait être moins meilleure que 2019, avec la Covid-19 qui a terrassé le monde ?
Estimant que « la liberté, c’est la capacité à dire non », M. Touré soutient qu’un militant du RHDP ou de tout autre parti politique doit refuser d’exécuter un mot d’ordre si cela va en contradiction avec ses valeurs et ses principes.
Allons-nous continuer à recourir aux militaires ou à des méthodes insurrectionnelles pour « dégager » celui que nous avons contribué à élire dans les urnes ? Peut-être devrions-nous retourner à l’école pour apprendre à choisir nos dieux, que dis-je, nos dirigeants.
Ainsi, Alassane Ouattara vient de donner raison à ceux qui ont juré la main sur le cœur qu’il s’est « taillé une constitution » pour se maintenir au pouvoir.