Rapport sur la violences basées sur le genre en Côte d’Ivoire

Article : Rapport sur la violences basées sur le genre en Côte d’Ivoire
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13 mars 2014

Rapport sur la violences basées sur le genre en Côte d’Ivoire

Un fléau, une douleur. Les violences basées sur le genre (VBG) sont de plus en plus récurrentes en Afrique pendant les conflits. En Côte d’Ivoire, après la crise post-électorale, le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (WANEP) en partenariat avec le Crisis Management initiative (CMI) ont mené une enquête depuis 2011. Ce, afin de promouvoir l’inclusion de l’expertise de la VBG dans le processus de paix.

La présentation officielle du rapport, avec pour thème, « Mettre fin à la violence basée sur le genre dans le processus de paix », a eu lieu le samedi 1er mars dernier à l’hôtel Pullman-Plateau. Le WANEP et le CMI estiment que « lors des négociations des accords de paix et de médiation, les équipes de médiation et de consolidation de la paix n’ont pas toujours traité au premier plan les questions de violences basées sur le genre ».

Selon la Coordinatrice nationale du Wanep-Côte d’Ivoire, Yoli Bi Marguerite, leurs recherches basées sur des consultations sur le terrain, sur des interviews en profondeur et sur des ateliers participatifs impliquant les femmes vivant dans les pays affectés par les conflits, ont servi d’outils de base pour le travail. « Les efforts consentis demeureront vains, si nous continuons de garder le silence », a-t-elle souligné.

Au nom du ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, madame Kaba a salué le travail collégial du WANEP et du CMI. Elle a indiqué que plusieurs partenaires du ministère attendaient la production d’un rapport de ce type avant de se lancer. « Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est à la mobilisation des ressources pour la mise en application d’un plan de lutte, une stratégie contre les VBG. Les partenaires nous recommandaient une étude dans ce sens. Maintenant que c’est fait, nous allons mettre à profit le document », s’est réjouie l’envoyée du ministre.

A en croire le WANEP et le CMI, les conclusions et les recommandations de l’enquête réalisée, centrée en Côte d’Ivoire et au Liberia, permettront de répondre à certaines interrogations. A savoir : « Quelle pourrait être la meilleure façon d’inclure une perspective de genre dans les processus de vérité, justice et réparation ? » Notons que la cérémonie de présentation du rapport a été suivie d’un débat entre plusieurs responsables de structures, notamment l’Onuci, la CDVR, Onufemmes, le PNCS.

FBI

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