La SG de la Francophonie invite les jeunes aux débats sur le climat
Si la Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, à quelque chose à cœur, depuis sa prise de fonction le 05 janvier 2015, c’est d’encourager les jeunes à s’investir pleinement sur la scène internationale afin d’apporter leur contribution aux discussions sur les enjeux mondiaux.
Et la première occasion qui s’offre à elle, c’est la 21ème Session de la Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, dénommée, (CdP21). Avant ce rendez-vous planétaire sur le climat qui aura lieu du 30 novembre au 15 décembre 2015, à Paris (France), Michaëlle Jean, à décider d’inviter la jeunesse francophone à se prononcer sur le thème « J’ai à cœur ma planète ». D’abord, en participant à une grande consultation sur le développement durable dans la perspective du CdP21 pour faire connaitre leurs points de vue, leurs constats, leurs préoccupations sur l’avenir de notre planète. Ainsi, à l’occasion du 20 mars (Journée internationale de la Francophonie), la Secrétaire générale de la Francophonie dévoilera les messages clefs qui émaneront des jeunes, les premiers résultats de cette mobilisation de la jeunesse francophone pour lutter contre les changements climatiques.
Mais pourquoi une telle consultation ?
https://youtu.be/8nBQSKIutT4
Disons le clairement. Notre planète est en ébullition. Nous sommes en proie à toutes sortes de menaces, du genre catastrophes humanitaires. Du nord au sud, aucun pays, aucune race n’est à l’abri du changement climatique. Qui n’a pas constaté les perturbations de saison dans sa zone ?
Et pourtant, ce n’est ni la méchanceté de l’autre. Nous sommes victimes de nos propres modes de vies et nos consommations quotidiennes, qui émettent de grandes quantités de Gaz à effet de serre (GES). Oui, parce que nous jetons des ordures par ici, déposons des déchets par là. On assiste à la des destructions de nos forêts, de la faune, de la flore. Et après, on n’a plus d’eau, de sol cultivable : bonjour la famine, les maladies, la mort.
Voyez-vous à quel point l’aggravation de cet effet de serre joue un rôle de premier plan dans le changement climatique ? Chacun de nous doit en être conscient : nous devons diminuer dès aujourd’hui nos émissions de gaz à effet de serre pour notre survie. Pourquoi nous les jeunes devons prendre conscience ?
Nous ne sommes pas sans ignorer que plus d’un milliard de personnes vivant sur la planète sont des jeunes. Et les 15 à 29 ans représentent le quart de la population mondiale. Parmi ceux-ci, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dénombre à ce jour plus de 245 millions de jeunes dans l’espace francophone. En plus, à en croire l’Institution, les prévisions nous disent que la population des jeunes francophone de l’Afrique subsaharienne sera multiplié par quatre d’ici 2050, en passant de 84 millions à environ 276 millions de jeunes. Vous imaginez ce futur ?
Si nous convenons que nous sommes l’avenir, ‘’nous devons avoir à cœur notre planète’’ en la préservant pour notre futur, pour nos progénitures. Nous ne devons pas être partisans de la destruction de notre environnement, de notre écosystème, de ce bas monde parce que nous avons une autre vie heureuse à vivre.
En Afrique, on a coutume de dire que lorsqu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. Mais si nous les jeunes, laissons tout brûler, tout détruire autour de nous, nous n’aurons plus d’eau, plus de forêt. Ce sont les ‘’bibliothèques’’ qui vont vivre sans les jeunes.
C’est pourquoi, j’invite mes amis, mes frères et sœurs, les jeunes francophones à s’inviter à cœur joie à la campagne « j’ai à cœur ma planète », en allant sur le site https://jeunesse.francophonie.org/actualite-jeunesse/vous-avez-coeur-la-planete-participez-la-consultation-en-ligne-sur-le-climat, pour faire entendre sa voix, partager les solutions innovantes devant permettre aux pays francophones vulnérables de s’adapter aux impacts négatifs attendus des changements climatiques et œuvrer pour la réduction des émissions des Gaz à effet de serre (GES).
Car, l’objectif de cette consultation initiée par la SG de la Francophonie, Michaëlle Jean, est de recueillir l’avis de la jeunesse francophone afin de produire une déclaration de haut niveau qui sera diffusée au sein des réseaux et durant la CdP21.
Et au dire de l’OIF, toute organisation ayant fait preuve d’un engagement et d’une expertise remarquable pourra être invitée à la Conférence de la jeunesse qui se tiendra en amont de la conférence internationale sur le climat à Paris. Le mot est lâché !
FBI
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